Bio

Frédéric Thiriez est né le 1er juillet 1952 (cancer, ascendant scorpion !) au sein d’une famille de la grande bourgeoisie industrielle du Nord. Son père,     « émigré » à Paris, était pédiatre dans le 7ème arrondissement. Sa mère était auteur, compositeur, interprète de variétés, sous le nom de Christine Fontane. Les quatre fils Thiriez avaient trois obligations : bien travailler à l’école, pratiquer un sport et faire de la musique. Pour Frédéric, ce sera, dans l’ordre, le collège Stanislas, dont il sort à 16 ans avec un baccalauréat littéraire, mention très bien avec félicitations du jury, le rugby au Paris Université Club et le piano. Ce que ses parents n’avaient pas prévu, c’est son engagement précoce en politique, à la gauche de la gauche (adhésion au PSU en 1969).

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A l’âge de 13 ans, Frédéric avait décidé de « faire l’ENA »… Bac en poche, la route était tracée : Sciences-Po Paris, une licence en droit en même temps, une prép’ENA puis le concours, réussi en 1973. L’année suivante se passe sous les drapeaux : six mois à St Cyr comme élève officier de réserve, puis six mois comme aspirant-chef de section au 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine, l’unité qu’il avait choisie entre toutes, grâce à son rang de classement (2ème). Ses camarades de promo le qualifiaient de « gauchiste militariste » !  Une fois à l’ENA, il choisit de faire son stage de préfecture en Guyane, une formidable découverte d’où naîtra son  attachement à l’outre-mer. Sorti dans les premiers de sa promotion en 1977, il choisit le Conseil d’Etat.