Fraternité.
En ces temps déchirés, quel
trésor pourrait mieux nous réparer ?
Erik Orsenna
Et la Fraternité, alors ?
Notre peuple se passionne à juste titre pour la liberté. Il s’empoigne régulièrement sur l’égalité. Et la fraternité dans tout ça ? "La petite oubliée de la devise de la République", comme disait joliment Régis Debray, n’était-elle pas le plus beau message laissé par nos révolutionnaires de pères, celui qui contient et résume tous les autres ? Et par ces temps d’ensauvagement de la vie sociale, ce message n’est-il pas plus que jamais d’actualité ?
La fraternité va plus loin que la solidarité, le respect, la bienveillance, la compassion, ou même l’amitié. Elle les précède. Elle n’est pas un droit, comme le sont la liberté, l’égalité ou la justice, mais plutôt un devoir. Elle n’est pas une vertu, comme le sont la tolérance ou la générosité, mais un idéal de civilisation. Et cet idéal découle d’un constat : que tu sois blanc ou noir, français ou étranger, juif, musulman ou chrétien, femme ou homme, de droite, de gauche ou d’ailleurs, des "quartiers", de Neuilly, d’un bidonville ou d’un camp de réfugiés, tu es avant tout mon frère, tu es ma sœur. Osons opposer à notre conception souvent égoïste de la liberté ou de l’égalité l’idéal altruiste de la fraternité. Il n’y va pas seulement du vivre ensemble et de la paix, mais aussi de notre bonheur, tant il est vrai qu’on n’est pas heureux sans les autres.
A propos de moi
Après une carrière de haut fonctionnaire au Conseil d’Etat et dans les cabinets ministériels, j'ai choisi de devenir avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, mon métier depuis 25 ans.
Passionné par le football, j'ai été président de la Ligue de football professionnel de 2002 à 2016 ainsi que de l’Association européenne des ligues de football et du Forum mondial des Ligues.
Haut fonctionnaire Sport
Musique Passion Projets
Terrain Fraternité Humour
Equipe Collectif Ethique